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Nouveau décret sur les demandes de CAQ pour études: ajustements annoncés par Québec.

Le 21 mai 2025, le gouvernement du Québec a publié dans la Gazette officielle un nouveau décret (632-2025) qui modifie certaines règles concernant les demandes de Certificat d’acceptation du Québec (CAQ) pour études. Ce décret ajuste le nombre de demandes pouvant être acceptées entre le 26 février 2025 et le 26 février 2026.


Pour rappel, le décret initial (155-2025), adopté en février, avait fixé une limite stricte de 124 760 demandes acceptées, réparties entre les universités, les collèges publics, les collèges privés subventionnés et non subventionnés. Cette décision avait suscité des inquiétudes, notamment dans les milieux universitaires.


Le décret du 21 mai 2025 augmente légèrement ce plafond, le portant à 125 131 demandes, soit 371 de plus. Il vise aussi à corriger certaines erreurs dans la répartition des quotas entre établissements. Par exemple, des institutions comme les conservatoires de musique ou certains collèges spécialisés n’avaient reçu qu’un nombre symbolique de places, mettant en péril la situation d’étudiants déjà inscrits.


Le décret précise également que des ajustements sont apportés pour tenir compte d'exceptions, comme les étudiants admis à l’École du Barreau ou ceux qui poursuivent un même programme dans un établissement privé non subventionné.

Cependant, certains changements continuent de faire débat, puisque plusieurs collèges privés semblent avoir obtenu plus de places que certaines grandes universités comme McGill. Le gouvernement justifie ces décisions par des critères comme la capacité d’accueil des établissements, la répartition régionale, les besoins du marché du travail et la place du français dans les programmes.


Ce décret est pris en vertu de la Loi sur l’immigration au Québec, récemment modifiée pour mieux encadrer les demandes d’études. Le gouvernement indique que ces décisions sont guidées par plusieurs critères : capacité d’accueil, équilibre régional, besoins économiques et importance du français.


En résumé, même si le Québec corrige certaines incohérences et accorde un peu plus de flexibilité, les limites imposées aux étudiants étrangers restent en place. Ces mesures reflètent une volonté de mieux gérer les flux d’immigration temporaire, tout en assurant un encadrement plus rigoureux du système d’enseignement.




Équipe SOS Hub Canada.

 
 
 

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